En septembre 2012, nous sommes 7 étudiants à nous réunir en une association baptisée Cap’Asie. Nous savons que nous voulons réaliser un projet d’envergure internationale, à vocation humanitaire. Les choses se précisent très vite : nous axerons notre action vers l’Asie, et vers l’enfance. Ainsi, nous nous mettons tout de suite à réunir des fonds, tout en cherchant un projet. Ainsi, après des semaines de recherche, nous avons pris contact avec un orphelinat situé aux Philippines. Les membres de Cap’Asie sont âgés de 18 à 21 ans. Nous étudions à différents endroits : Paris, Bordeaux, Reims, mais aussi Londres et Berlin… La distance n’est pas toujours facile à tenir pour arriver à nos fins. Mais internet nous permet aujourd’hui de communiquer facilement, et cette disparité est finalement une force : il est plus facile de faire parler de nous en commençant par plusieurs endroits ! Ainsi, plus de gens sont sensibilisés. Les récents évènements aux Philippines (le typhon Haiyen) ont beaucoup affecté les membres de Cap’Asie. Pendant plusieurs jours, nous n’avons eu aucune nouvelle de l’orphelinat. Finalement, nous avons reçu un mail nous disant que la structure du bâtiment avait tenu, qu’aucun enfant n’avait été touché, et que les dégâts ne sont que mineurs. Nous avons accueilli cette nouvelle avec un énorme soulagement. Notre projet, dont le nom est « Philippines 2014 », est d’apporter un soutien matériel (jouets, vêtements, matériel scolaire), éducatif (cours de français et d’anglais) et financier (pour étendre la capacité de la structure) à un orphelinat situé aux Philippines, dans la ville de Bacolod (500.000 habitants, dans le centre du pays). Notre objectif est autant qualitatif que quantitatif. En effet, nous espérons améliorer significativement la qualité de vie des enfants. Nous voulons également étendre la superficie et donc la capacité d’accueil de l’orphelinat. Depuis quelques mois que nous sommes en contact avec le responsable de la structure, celui-ci nous affirme que « le simple fait de savoir que quelqu’un s’intéresse aux enfants à l’autre bout du monde met ceux-ci en joie ». Nous nous devons donc d’être à la hauteur de nos engagements.