L’association est créée en 2001 par une bande d’amis des quartiers Batignolles et Epinettes dans le 17ème arrondissement de Paris, avec l’idée de faire bouger le quartier, en manque d’activités et d’infrastructures associatives. Les débuts mouvementés de l’épopée MACAQ : Confrontés à un manque de locaux pour se réunir et faire de petits événements, les fondateurs décident d’occuper une boutique abandonnée de 35 m2, rue Lemercier. Elle permit de fonder le projet Macaq, en proposant à d’autres associations de partager le lieu, et aux habitants de s’investir en offrant des activités ou cours. C’est l’époque des dîners de quartier et de leur scène ouverte, des débuts du renouveau du Carnaval de Paris, de la branche humanitaire Macaq sans Frontières, et de l’émergence d’un véritable lieu alternatif dans la vie parisienne. L’espace et le potentiel de MACAQ s’accroissent : l‘association rebondit au 110 rue de la Jonquière, un immeuble sur 8 niveaux tout proche de la porte de Clichy, inutilisé depuis sa construction 10 ans plus tôt. C’est dans ce lieu baptisé17ème parallèle que l’association et son projet prennent leur essor : les cours, les expositions et les ateliers partagés se développent. C’est aussi l’époque des premiers vide-greniers festifs autour du square des Batignolles. A nouveau expulsés au bout d’un an malgré un important soutien des habitants, les Macaq disent adieu au 17ème parallèle le 17 janvier 2005 et se retrouvent sans espaces pendant un an, le temps de retrouver un autre lieu, légal cette fois. L’association rebondit au 123 rue de Tocqueville, appelé à l’époque Espace Cyrano, autre lieu à l’abandon qu’elle occupe aujourd’hui légalement.  L’attribution du rez-de-chaussée du 123 rue de Tocqueville est annoncée par Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de mandat pour le 17ème début décembre 2006. Le nouvel espace est inauguré le 1er avril 2007. L’ex "squat d’artistes" est devenu un lieu officiel ouvert aux habitants et associations parisiennes. Les Macaq sont plus nombreux, mieux organisés, toujours inventifs, parfois impertinents, plus professionnels mais toujours accueillants et ouverts au monde dans toute sa diversité. Ancrée localement, MACAQ a développé et pérennisé des évènements de quartier tels que les vide-greniers festifs, les ventes solidaires, mais aussi des évènements d’une plus grande ampleur comme le Carnaval de Paris avec plus de 60 000 spectateurs. Autant de rendez-vous incontournables pour un public toujours plus nombreux. Des outils de mutualisation et d’échange ont été développés pour répondre aux demandes croissantes À l’instar du dispositif « le temps d’un espace », de multiples initiatives d’éducation populaire ou encore d’actions de solidarité internationale. Véritable Hub citoyen dans le paysage Francilien, MACAQ s’impose petit à petit comme un acteur reconnu de l’animation culturelle et artistique, de l’insertion et de la solidarité, de l’éducation populaire et citoyenne. Depuis sa création, l’association s’est attachée à fédérer les énergies locales pour créer du lien social et des solidarités de proximité, particulièrement en direction de la jeunesse. Elle rassemble aujourd’hui une grande diversité de publics, de partenaires et de sympathisants.   Au lendemain de ses dix ans, MACAQ achève sa période de mue professionnelle avec succès, sans rien perdre de son esprit d’initiative ni de son rôle d’agitateur d’idées, conservées par un précieux fonctionnement dont les initiatives débridées constituent la rampe de lancement. Évènements de quartiers L’évènement de quartier fait partie de la formule de base des MACAQ. Les vide-greniers festifs, les repas de quartier, le carnaval de Paris, la fête de la musique, autant d’occasions pour les habitants de se rencontrer et d’échanger. Espaces partagés  Macaq soutien la vie associative locale en partageant des espaces d’activités leur permettant de se développer et de se structurer. Nous offrons d’autres formes d’aide, comme de la mutualisation d’outils de gestion créés initialement pour nos besoins. Nous recherchons d’autres espaces à partager, d’autres outils à mutualiser, afin de multiplier les moyens d’action du monde associatif parisien.  Solidarité internationale La branche humanitaire compte à son actif une dizaine de projets de développement par l’éducation dans les pays du sud, en particulier en Afrique. Un premier financement est assuré par la récupération de vêtements, livres et jouets, triés et vendus à l’occasion des friperies solidaires. Le complément de financement est assuré par des fonds publics et des dons de particuliers ou d’entreprises. La branche humanitaire a également mis en place un programme de parrainage auquel nous vous invitons à participer !  Récup’ et recyclage   Pourquoi acheter quand on peut récupérer ? L’association reçoit des dons en matériel, ce qui lui permet de s’équiper à moindre frais. Nous faisons des démarches auprès des entreprises et administrations, pour nos besoins et pour le distribuer à d’autres associations ou à des habitants du quartier. Prestations aux collectivités L’association a plusieurs fois répondu à des commandes publiques pour l’animation, l’organisation ou la programmation d’évènements : vide-greniers, animations de rue, concerts, journées portes-ouvertes, fêtes.