A l’heure de privilégier l’usage des mobilités dites « douces », il est parfois indispensable de prendre l’avion. Dans ce cas de figure, nous proposons que les financeurs des projets de SI incitent au maximum les porteurs de projet à co-construire leur action avec les acteur·trice·s locaux·ales et à allonger leur temps de séjour afin de produire une solidarité longue amenuisant l’impact écologique. Par ailleurs, cela permettrait que les projets de SI sans – ou presque – concertation avec les acteur·trice·s locaux·ales ne soient plus privilégiés. Nuisant pour les populations locales, ce genre de fonctionnement entretient par ailleurs une vision de la SI « du Nord vers le Sud ».
Cette proposition peut notamment être portée auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et des organismes financeurs de projets de solidarité internationale.